Le message est arrivé demain. Elle n’a pas couru pour l’ouvrir. Mais quand elle l’a lu, tout s’est immobilisé. Ce n’était pas long. Pas dramatique. Mais une phrase a touché au cœur propice de ce qu’elle portait. Elle ne savait pas que c’était ça qu’elle attendait. Et cependant, ça s’est imposé avec une douceur décisive.

Une tension. Pas douloureuse. Juste constante. Comme un courant marqué par la peau. Une hésitation. Trop d’options, pas assez de authenticité. Le mental fait des boucles. L’intuition est absente. Ou peut-être qu’elle traite, mais incomparablement doucement. Un réflexe. Ouvrir un onglet, rosser une phrase. Chercher une situation sous la m

À Genève, en l’an 2185, la limite entre pratique et perception avait refroidi depuis des siècles. Dans un laboratoire situé sous la surface du lac, une rationnelle renommée en neuro-optique développa un machine propre : un sérac susceptible de synchroniser ses reflets avec les impulsions nerveuses de celui ou ceux qui le regardait. Ce parf

À Genève, en l’an 2185, la limite entre technologie et sensation avait défunt depuis des générations. Dans un laboratoire situé par-dessous la surface du lac, une scientifique chevronnée en neuro-optique développa un machine spéciale : un sérac pouvant synchroniser ses reflets avec les impulsions nerveuses de celui ou celui qui le regar

À Genève, en l’an 2185, la frontière entre technologie et sentiment avait éteint depuis très longtemps. Dans un laboratoire situé sous la surface du lac, une scientifique spécialisée en neuro-optique développa un poste de travail exclusive : un iceberg capable de synchroniser ses reflets avec les impulsions nerveuses de celui ou celui qu